Kitara

Vêtements et objets liturgiques

Vêtements et objets liturgiques

(G. R.= Congrégation des Rites)

  En général, durant les 3 premiers siècles, les apôtres et leurs successeurs immédiats choisirent, sans doute, pour la messe, ceux des vêtements du temps qui étaient les plus propres et les plus décents. Lorsque les laïcs abandonnèrent les anciens vêtements, l'Eglise les conserva en les modifiant un peu:

- la tunique romaine devint l'aube et en diminuant un peu, le rochet et le surplis,

- la penula devint la chasuble

- la mappula, le manipule etc...

   Au 4ème siècle, les vêtements de célébration étaient de couleur blanche. Au 9ème siècle, on admit d'autre couleurs, devenues les couleurs liturgiques.

 

   Pour célébrer la messe, le simple prêtre doit porter la soutane, l'amict, l'aube, le cordon, le manipule, l'étole et la chasuble.

 

La matière de ces vêtements:

- l'amict et l'aube doivent être de fil, toute autre matière, spécialement le coton est refusée . On permet cependant d'user les aubes et amict de coton, mais on interdit d'en confectionner de nouveaux (G. R.1878). Le cordon devrait être de lin ou de chanvre, mais on tolère la soie et même la laine. Les simples prêtres ne doivent pas user de ceinture de soie (G. R. 1701,1862, 1899).

   La chasuble, étole, manipule, voile du calice doivent être de soie. Pour les ornements, tout fil, coton ou laine sont interdits; la Congrégation des Rites approuve pour les ornements un tissu de fil de soie et de filaments de mûrier; elle autorise aussi le drap d'or et le drap d'argent, mais elle exclut les tissus de cuivre ou de verre mêlé à l'or ou à l'argent (G. R. 1893, 1885). Les autres ornements, chape, chasuble pliée, dalmatique, tunique, étole large, écharpe, voile huméral doivent aussi être de soie: rèegle qui s'entend de la partie principale de l'ornement et non des motifs décoratifs, ni de la doublure: cependant le voile du calice doit être doublé de soie.

 

L'amict

   L'amict (latin: amicire, couvrir), à l'origine devait couvrir la tête, le cou et les épaules. Il règne de l'incertitude sur  ses débuts. Jusqu'au 8ème siècle, le célébrant et ses ministres avaient la tête découverte durant la messe. Actuellement, c'est un linge carré, en fil, marqué d'une croix au milieu, maintenu par deux cordons que l'on croise sur la poitrine.

Il symbolise le casque du salut, la réserve dans les paroles. Le prêtre et ses ministres le prennent toujours sous l'aube; les prélats et les chanoines le mettent aussi sur le rochet quand ils revêtent, sans aube, une chape ou une dalmatique.

 

L'aube

L'aube (alba), tunique de toile blanche en usage à Rome, portée par les laïcs et les clercs dans la vie civile: abandonnée vers le 6ème siècle par les laïques, elle fut conservée par les clercs comme vêtement liturgique. ornement des ordres majeurs, elle symbolise l'angélique pureté et la joie céleste.

 

 

Le cordon

Le cordon (cingulum), d'un usage vulgaire chez tous les peuples qui portaient des vêtements descendant jusqu'aux talons, est destiné à serrer l'aube autour du corps. ordinairement blanc, il peut être aussi de la couleur du jour (du temps liturgique?).

Gardien de la chasteté, son symbolisme exige qu'on le mette autour des reins.



26/03/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 6 autres membres